Après des noms celebres comme Marie Curie, voici trois noms qui laisseront leur nom dans l’histoire de la chimie
Deux Américains et une Israélienne ont été récompensés pour leurs travaux sur les ribosomes en Suede.
Ce prix récompense en effet des travaux consacrés à l'une des pièces essentielles de la machinerie complexe des cellules vivantes, une fabrique de protéines capable de lire les messages stockés dans nos gènes
Deux Américains, Venkatraman Ramakrishnan (57 ans), Thomas Steitz (69 ans) et une Israélienne, Ada Yonath (70 ans) ont été récompensés pour avoir, dans les années 1980, «montré à quoi ressemblaient les ribosomes et comment ils fonctionnaient au niveau atomique» , selon les termes du comité Nobel. C'est une invitation à un voyage dans l'intimité de la chimie de la vie.
Les ribosomes sont des structures qui permettent aux instructions génétiques d'être traduites en langage de protéines. L'ADN (acide désoxyribonucléique) des chromosomes est copié en un ARN (acide ribonucléique) dit messager, car c'est lui qui va porter le message génétique aux usines de fabrication des protéines, les ribosomes. Ceux-ci vont, d'un côté, lire le message porté par l'ARN et, de l'autre, assembler les uns aux autres les acides aminés constituant les protéines selon les instructions reçues.
L'Américain Thomas Steitz qui a montré à quoi ressemblaient les ribosomes et comment ils fonctionnaient au niveau atomique.
L'Israélienne Ada Yonath a été la première, dans les années 1980, à obtenir des cristaux de ribosome.
Lequel n'est pas spécialement «taillé» pour faire des cristaux. Et en utilisant la méthode de cristallographie par rayons X, elle a pu fournir les premières vues rapprochées des ribosomes. Mais avec une résolution insuffisante pour avoir sa «photo atomique». Il faudra attendre presque jusqu'au milieu des années 1990 pour que Thomas Steitz et ses équipes fassent des progrès significatifs en la matière. Et c'est au début du XXIe siècle que l'usine à fabriquer les protéines a été totalement disséquée. Et que Venkatraman Ramakrishnan a pu détailler le fonctionnement du ribosome avec précision.
Dans ses attendus, le comité Nobel souligne l'importance de la compréhension de la structure et du fonctionnement du ribosome. Car près de la moitié des antibiotiques «paralysent» les bactéries en bloquant l'une ou l'autre partie de leurs ribosomes. Mais ils sont sans effet sur les nôtres. Avec le développement de la résistance aux antibiotiques, la connaissance fine des modes d'action de ces médicaments et la conception de nouveaux «design» de molécules devraient, espère-t-on, permettre de faire de la résistance à cette résistance.
Ah si on pouvait vaincre toute les maladie avec un petit cachet ce serait trop beau
Si on pouvait sortir tous les enfants des hopitaux, ce ses serait la plus belle récompense de la vie.
Bravo a ces chercheurs qui veulent le bien de l’humanité.
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jeudi, octobre 08, 2009
Prix nobel de chimie 2009
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